07 octobre 2020
Événement

Protection Maladies redoutées : une nouvelle garantie lancée par l'OCIRP et KLESIA

Près d’un salarié sur six est aujourd’hui concerné par une affection de longue durée (ALD). Les entreprises vont pouvoir contribuer à leur prise en charge grâce à une garantie alliant versement d’un capital et accompagnement médico-social à 360°.

Un couple de personnes âgés semblent devoir remplir des documents administratifs

10,5 millions de Français concernés

Près de 10,5 millions de Français souffrent d’une ALD – soit deux fois plus qu’au début des années 2000. Graves et/ou chroniques, ces affections nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse. Aussi indispensable soit-elle, la prise en charge médicale ne suffit pour autant pas à couvrir l’ensemble des besoins.

« Les personnes touchées se retrouvent au moment du diagnostic dans un état de fragilité, voire de détresse, et ne savent pas toujours vers qui se tourner pour être accompagnées », ajoute Christophe Heintz, responsable du pôle conception et marketing de l’OCIRP.

L’union d’institutions de prévoyance s’est donc associée à l’un de ses membres, le groupe de protection sociale Klesia, pour réfléchir à une offre complète, à destination des entreprises et de leurs salariés. Une offre qui s’inscrit dans le cadre du partenariat avec le Groupe IMA, visant à répondre aux ruptures de vie avec un accompagnement médico-social personnalisé.

« L’OCIRP, KLESIA et IMA-Inter Mutuelles Assistance ont coconstruit l’offre en partageant leurs travaux, relate Christophe Heintz. Chaque partenaire apporte sa pierre à sa mise en œuvre : à KLESIA la distribution et la gestion ; l’OCIRP est assureur du risque, et IMA gère la dimension servicielle. »

une mère atteinte d'un cancer enlace sa petite fille et la serre dans ses bras

De l’annonce de la maladie à la convalescence

Déployée depuis fin 2020, la garantie Protection maladies redoutées comporte deux volets principaux : un capital et un dispositif d’accompagnement individualisé. De l’annonce de la maladie jusqu’à la rémission et la convalescence, les salariés peuvent bénéficier d’une large palette de services : organisation du quotidien, accompagnement  thérapeutique, coaching, coordination des soins, aide au suivi médical, aide au retour à l’emploi, etc. Par ailleurs, des services de prévention sont prévus par ce contrat.

En parallèle, et en fonction du niveau de garantie choisie par l’employeur, le salarié se voit verser un capital lui permettant de couvrir des frais non pris en charge par l’Assurance maladie : par exemple, l’adaptation éventuelle de son logement ou l’achat de matériel médical. « Ce capital, qui peut varier de 5 000 à 10 000 euros, pourra également être utilisé pour rembourser un éventuel prêt ou faire face aux nouvelles dépenses liées à la maladie », précise le responsable du pôle conception et marketing de l’OCIRP, en rappelant que « les dépenses santé d’une personne en ALD sont estimées à sept fois supérieures à celles d’un autre assuré. »

Une réponse concrète aux attentes des DRH

Proposée dans un premier temps aux salariés de la branche transport, cette nouvelle offre va s’ouvrir en 2021 à la branche des pharmacies d’officine et aux PME en interprofessionnel.

« Les directions des ressources humaines se préoccupent de ces questions, et attendent des solutions concrètes et ambitieuses à proposer à leurs collaborateurs », précise Christophe Heintz,

qui pointe les éléments différenciants de la garantie Protection maladies redoutées :

  • la couverture d’une ou plusieurs ALD survenues en cours de contrat, sans aucun délai d’attente ;
  • la prise en compte de l’ensemble des ALD reconnues par l’Assurance maladie, « dans un souci de lisibilité et de transparence » ;
  • et l’importance de l’offre de services.

À ses yeux, « cette garantie innovante est pleinement en phase avec les attentes des bénéficiaires et la réalité de leurs besoins ».

Une plateforme interdisciplinaire au cœur de l’accompagnement médico-social au domicile

Graziella Rabineau, médecin référent de l’accompagnement médico-social au domicile chez IMA.

Quelles sont les spécificités de la plateforme IMA associée à la garantie dédiée aux maladies redoutées ?

GR : Elle offre un point d’entrée unique vers notre accompagnement. Auparavant, nos expertises étaient dispersées dans différents services ; IMA a choisi de les réunir sur une seule plateforme animée par environ 400 chargés d’assistance et une vingtaine de professionnels des secteurs médical et social. Nous gagnons ainsi en efficacité et simplifions la démarche du bénéficiaire, qui va être mis en relation avec les spécialistes dont il a besoin. Quand la fragilité la plus importante d’un adhérent est sa maladie, l’infirmier joue un rôle essentiel pour faire le point et identifier les besoins d’accompagnement.

Pouvez-vous nous en dire plus sur les services que vous proposez ?

GR : Ils relèvent de quatre registres. Le premier est un bilan sur les éventuels soins de support, notamment psychologiques. Le bénéficiaire peut également recourir aux assistants sociaux pour être informé de ses droits à d’autres soutiens, par exemple financiers. Quand l’impact de la maladie est particulièrement important sur le quotidien, un ergothérapeute peut intervenir pour identifier des adaptations. Enfin, le dernier registre est celui du changement comportemental des habitudes de vie, notamment sur le volet diététique et activités physiques, dont les études ont démontré l’influence positive sur les ALD.

Quelles évolutions servicielles envisagez-vous ?

GR : Sur le volet des soins de support, nous souhaitons aller plus loin avec des prestations esthétiques, importantes sur la perception de soi, mais aussi des interventions non médicamenteuses, comme les médecines  complémentaires. La prise en charge de la douleur est également un axe d’amélioration. Nous attendons les premiers retours des bénéficiaires pour adapter notre offre.