FOCUS : les 10 ans du Prix OCIRP Handicap en 2017

Retour sur trois innovations technologiques gagnantes

Une canne blanche intelligente, une montre favorisant l’autonomie des jeunes autistes, un jeu vidéo accessible aux déficients visuels... chaque année, le Prix OCIRP acteurs économiques & Handicap met à l’honneur des projets visant une meilleure intégration sociale des personnes en situation de handicap. Alors que sa dixième édition se tiendra en 2017, trois lauréats expliquent ce que le prix leur a apporté.

Lauréat 2014 dans la catégorie « recherche appliquée et innovations technologiques »

À la différence des films ou des livres, aucun jeu vidéo d’action n’était accessibleaux déficients visuels. Une époque désormais révolue grâce à une initiative pionnière, portée par l’éditeur de logiciels DOWiNO : la création d’un jeu vidéo d’aventure audio, A Blind Legend, adapté aux gestes tactiles sur mobile, et misant sur un environnement sonore en 3D. Pour Pierre-Alain Gagne, cofondateur de DOWiNO, « tout le challenge consistait à remplacer la vue par l’ouïe. Nous voulions offrir une expérience sensorielle inédite aux déficients visuels, mais aussi aux voyants, afin de les sensibiliser à ce handicap. »

Lors de la conception du jeu, des rencontres ont été organisées avec le secteur associatif pour réfléchir aux fonctionnalités et faire des séances de test. « L’ensemble de la démarche est très différent de la création d’un jeu vidéo classique, détaille Pierre-Alain Gagne. L’écriture, le codage et le game design sont totalement impactés. » Plusieurs partenariats ont permis de relever les ambitions de qualité : précision sonore « réaliste », durée, scénario, etc. À l’époque du Prix OCIRP Handicap, la toute jeune entreprise cherche à faire connaître le projet et est en pleine campagne de crowdfunding.

« Il était essentiel de nous faire identifier par l’ensemble des acteurs travaillant sur le handicap, souligne Pierre-Alain Gagne. Cette récompense est donc arrivée au bon moment. C’est également une vraie reconnaissance pour l’ensemble de l’équipe. » Le jeu, disponible depuis octobre 2015, affiche déjà un très beau résultat : plus de 600 000 téléchargements. A Blind Legend 2 est-il envisagé ? « On y pense, mais nous avons aussi d’autres projets qui nous tiennent à cœur, comme une application destinée à aider les personnes malvoyantes et qui devrait sortir en novembre. »

Pour en savoir plus sur le lauréat : http://www.dowino.com/

Dowino

Dowino

Plan sur un écran qui affiche le titre du jeu

« Bling Legend a été vraiment impulsé par l'envie de faire un jeu pour aveugles. »

Plan sur Jérome Cattenot, directeur artistique, co-fondateur de Dowino

« Un bon jeu, enfin un vrai bon jeu pour aveugles, il y en qui existent. Mais ils sont souvent assez mal faits. »

Plan sur la façade de l’immeuble où siège Dowino

« C'est pour ça qu'on a créé A Blind Legend qui est un jeu vidéo mobile, 100% audio. »

Plan sur Pierre-Alain Gagne, gérant,co-fondateur de Dowino

« Un vrai jeu accessible à tous, pas forcément que pour les non-voyants mais vraiment que ces personnes-là plus les joueurs habituels prennent du plaisir à jouer. »

Plan sur Nordine Ghachi, directeur créatif, co-fondateur de Dowino

« C'est donc l'histoiredu chevalier Edward Blake qui va chercher sa femme qui s'est fait enlever par son pire ennemi et il va devoir braver tous les dangers. »

Plan sur les dessins du jeu

« Tout se passe dans un environnement sonore en 3 dimensions qui va vous permettre de vous repérer et de vous diriger dans le jeu. »

Plan sur Nordine Ghachi, directeur créatif, co-fondateur de Dowino

« Le son 3D, c'est le fait de pouvoir reproduire, simplement à l'aide d'un casque, le son tel qu'on l'entend naturellement, »

Plan sur les dessins du jeu

« là, on va pouvoir le mettre en hauteur, en dessous de nous et »

Plan sur Nordine Ghachi, directeur créatif, co-fondateur de Dowino

« du coup, plus avoir besoin de ses yeux pour se promener. »

Plan sur Jérome Cattenot, directeur artistique, co-fondateur de Dowino

« On a eu la chance de pouvoir faire tester une première démo du jeu et c'était extrêmement intéressant. » 

Plan sur l’écran du jeu

« Ça nous a permis de voir qu'il restait quand même beaucoup de travail mais qu'on avait quand même les bonnes intuitions. »

Plan sur Alain Carlier, béta-testeur

« C'est un projet qui avance et qui semble prometteur. On imagine une forêt avec beaucoup d'oiseaux, une rivière dans un coin. On entend les pas du personnage qui marquent l'avancée, le recul. On se déplace et on suit l'environnement sonore. »

Plan sur une autre personne béta-testeur

« Eh ben, elle m'a donné du mal cette fois-ci (rires) »

Plan général sur l’équipe et les béta -testeurs

« Le jeu en soi peut être jouable mais peut-être que d'autres choses peuvent être compliquées dans la manière de lancer le jeu, dans l'interface, comment est-ce qu'on conçoit le menu. Donc il faut vraiment essayer de comprendre comment les aveugles »

Plan sur Jérome Cattenot, directeur artistique, co-fondateur de Dowino

« utilisent ces technologies »

Plan sur un téléphone mobile équipé du jeu

« pour que le jeu soit réellement ergonomique. »

Plan sur Nordine Ghachi, directeur créatif, co-fondateur de Dowino

« Tout ça, ça va être très long à mettre en place, ça demande de l'argent, ça demande une équipe qui travaille dessus à temps plein. »

Plan sur le site participatif

« On vient de lancer la campagne de financement participatif. »

Plan sur Pierre-Alain Gagne, gérant,co-fondateur de Dowino

« L'objectif principal c'est d'atteindre 40 000 euros, c'est vraiment pour nous le minimum pour faire un jeu, un bon jeu de qualité. »

Plan l’équipe de Dowino, voix off de Pierre-Alain Gagne

« Si on atteint le montant, le jeu serait disponible d'ici la fin d'année, gratuitement, sur les plates-formes mobiles iOS et Android. »

Plan sur Nordine Ghachi, directeur créatif, co-fondateur de Dowino

« On a décidé de faire un jeu gratuit parce que, nous, tout ce qu'on veut, c'est le réaliser. »

Plan sur les dessins du jeu

« C'est comme ça qu'on voit aussi les choses chez Dowino. »

Plan sur Jérome Cattenot, directeur artistique, co-fondateur de Dowino

« On est content de faire partie de cette dynamique, comment les nouvelles technologies peuvent changer un petit peu le quotidien des aveugles. »

Plan sur les dessins du jeu

« Même si c'est qu'un jeu qui durera quelques heures. »

Plan sur Pierre-Alain Gagne, gérant,co-fondateur de Dowino

« C'est parce que c'est un vrai jeu, que les gens vont avoir envie de l'utiliser, vont avoir des émotions en l'utilisant et vont du coup être sensibilisés au message qu'il véhicule. »

Fin de la vidéo

Lauréat 2015 dans la catégorie « recherche appliquée et innovations technologiques »

C’est à l’occasion de leur projet de fin d’études que plusieurs élèves ingénieurs de l’ESSTIN décident de concevoir un objet intelligent, destiné aux personnes aveugles et malvoyantes. « Il existe de plus en plus d’innovations pour améliorer la vie quotidienne, mais elles concernent essentiellement le grand public, explique Mathieu Chevalier, fondateur d’Handisco.

Nous souhaitions répondre aux besoins de personnes fragilisées. Il existait déjà des cannes électroniques, mais aucune n’était dotée d’un système intelligent. »

Le projet de fin d’études s’est transformé en véritable prototype, affiné grâce aux échanges avec l’association Valentin Haüy, à Nancy, mais aussi des ergonomes et des fabricants de cannes. De cette dynamique collaborative est né le premier assistant intelligent, intégrant les dernières technologies mobiles – GPS, GPRS, Bluetooth, capteurs. S’adaptant à toutes les cannes, il permet une géolocalisation permanente, fournit des informations en temps réel sur l’environnement et offre une navigation intelligente. Un concentré d’innovations qui sera bientôt sur le marché.

« Nous avons terminé la phase de R&D et allons bientôt entamer celle du marketing et de la commercialisation », précise Mathieu Chevalier, qui indique avoir identifié un possible partenaire industriel. L’objectif est une mise en vente dès début 2017, d’abord par le biais des associations et des sites d’e-commerce. Pour le fondateur d’Handisco, le Prix OCIRP Handicap a joué un rôle important dans les débuts de cette belle aventure. « La cérémonie en elle-même a été l’occasion de rencontres très intéressantes. Par la suite, j’ai pu constater à quel point le prix est un gage de crédibilité et de reconnaissance. »

Pour en savoir plus sur le lauréat : http://handisco.com/

Handisco

Handisco

Plan sur Mathieu Chevalier et Florian Esteves à leur bureau avec la canne posée à côté d’eux

« Handisco est une jeune start-up nancéienne. »

Plan sur Florian Esteves, co-fondateur de Handisco, assis à son bureau

« Notre premier produit, c'est une canne blanche intelligente et connectée donc pour personnes aveugles. »

Plan sur un homme aveugle qui se déplace en ville tout seul avec la canne connectée avec en voix off Mathieu Chevalier

« C'est une canne dans laquelle on va retrouver tout un système électronique embarqué, »

Plan sur Mathieu Chevalier assis à son bureau

« toutes les nouvelles technologies qui existent à l'heure actuelle dans les smartphones, que ce soit une puce GPS pour la géolocalisation et à terme pour la navigation, »

Plan  sur la personne aveugle dans la rue avec un gros plan sur son oreille qui porte de dispositif de connexion

« une connexion Internet qui va pouvoir se connecter aux services de la ville avec une oreillette pour recevoir de l'information vocalement et en temps réel. »

Plan sur la personne aveugle qui marche dans la rue avec la voix off d’information pour le tramway

« Vous êtes à proximité de l'arrêt de tramway Mon Désert »

Plan sur la personne aveugle assise à l’arrêt du tramway

« Prochain tramway : 4 minutes, 9 minutes, 15 minutes »

Plan sur la canne connectée

« Cette canne connectée est très simple d'utilisation. Ça permet d'aller n'importe où. »

Plan sur la personne aveugle assise dans un bureau, Jean-Pierre, bêta-testeur

« On n'a pas besoin d'avoir affaire à Pierre, Paul, Jacques pour avoir des informations. On les trouve directement sur la canne connectée. »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur qui se déplace en ville avec la voix off de la canne connectée

« Vous êtes à proximité de la pharmacie Mon Désert »

 Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur devant l’entrée de la pharmacie avec la voix off de la canne connectée

« C'est ouvert »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur qui entre dans la pharmacie avec la voix off de la canne connectée

« Il y a 3 marches à l'entrée.  Porte à ouverture automatique »

Plan sur Françoise Noble, instructrice en locomotion, dans un bureau

« Quand on est dans une rue inconnue, on ne sait pas quels commerces on va rencontrer, on ne sait pas s'il va y avoir des obstacles en hauteur donc ce type d'informations pourra effectivement être utile. »

Plan sur Françoise Noble et Jean-Pierre, bêta-testeur en ville qui font une démonstration de l’utilisation de la canne

« Ça va apporter un certain confort si ça permet de se déplacer avec un petit moins de stress. »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur assis à son bureau

« La canne classique, elle passe en dessous de l'obstacle qui est à 40 ou 50 cm du sol. »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur qui se promène en ville

« Quelqu'un qui laisse sa portière ouverte est un obstacle. Alors cette canne connectée va vibrer

quand on approche de l'obstacle. »

Voix de  Jean-Pierre, bêta-testeur

« Ça vibre quelque part ! »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur qui se promène en ville en compagnie d’une autre personne

« Dès la naissance de l'idée, nous avons travaillé avec des personnes aveugles »

Plan sur Florian Esteves, co-fondateur de Handisco, assis à son bureau

« et également leurs accompagnateurs »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur qui se promène en ville en compagnie d’une autre personne

« pour pouvoir affiner et améliorer nos prototypes au fur et à mesure. »

Plan sur Mathieu Chevalier assis à son bureau

« On fera autant de prototypes qu'il en faudra. Donc, on est vraiment en recherche de fonds pour rendre le projet réalisable, mettre toutes les technologies qui existent à l'heure actuelle »

 Plan sur Mathieu Chevalier et Florian Esteves à leur bureau en train de travailler

« et qui sont accessibles à tout le monde au service de ces personnes handicapées et fragilisées. »

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur avec Mathieu Chevalier et Florian Esteves dans leur bureau

« Ces jeunes, ils œuvrent et ils travaillent bien. Moi, je les félicite parce que je ne pensais pas qu’on aurait un jour une canne connectée.

Plan sur Jean-Pierre, bêta-testeur assis à son bureau

« Je souhaite qu'elle arrive très, très vite. Le plus rapidement possible ! »

Lauréat 2016 dans la catégorie « recherche appliquée et innovations technologiques »

Pour les parents de jeunes autistes, les gains d’autonomie sont une priorité, mais aussi un défi. Un défi qu’Estelle Ast a relevé en faisant preuve d’innovation.

« En 2015 j’ai décidé de mettre l’accent sur ce sujet avec mon fils de 11 ans. On utilise pour cela des séquentiels, c’est-à-dire des supports visuels qui écrivent la suite nécessaire à la réalisation d’une tâche – prendre une douche, se rendre à l’arrêt de bus, etc. » Elle s’intéresse alors aux applications, mais s’inquiète du risque d’oubli du téléphone ou de la tablette. « J’ai pensé à une montre connectée, mais aucune application n’existait sur ce support. J’ai donc décidé de la concevoir. »

Ses recherches de partenaires spécialistes de codage l’amènent à travailler sur le projet avec une agence de la région, tandis que sa recherche de financement collaboratif sur le site KissKissBankBank lui permet de lever 20 000 euros. Après quelques mois de développement et les premiers tests convaincants avec Allan, le fils d’Estelle, Ast, la montre WatcHelp sort en février dernier. Début juin, l’histoire se poursuit avec le Prix OCIRP Handicap. « Lors de la cérémonie, j’ai pu échanger avec d’autres porteurs de projet. Le prix a également favorisé le bouche-à-oreille, de nombreuses familles m’ont contactée et bénéficient aujourd’hui de cette innovation qui a apporté un vrai changement dans leur quotidien. »

Plusieurs téléchargements par jour et de nombreux témoignages de parents : le premier bilan est très positif pour Estelle Ast, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « J’ai été approchée par plusieurs investisseurs pour développer WatcHelp à l’étranger. Mais mon principal objectif est de créer une fondation pour soutenir et financer d’autres projets du même type. »

Pour en savoir plus sur le lauréat : http://www.watchelp-app.com/
 

WatcHelp

Lauréat Prix OCIRP Handicap 2016 : WatcHelp (Toulouse)

Premier plan sur les logos de l'OCIRP, Fondation Garches et ARKEA

Plan sur le bras d’Allan portant la montre connectée, dans sa chambre, voix off d’Estelle Ast, sa maman

- « Alors, c'est marqué ? »

Plan sur Allan et sa maman, voix d’Allan

- « Taxi-école - Taxi SESSAD, Maman »

Plan sur Allan qui consulte sa montre, voix off d’Estelle Ast

« J'ai eu l'idée de l'application Watchelp l'année dernière, en 2015, et le but de cette application était de rendre mon fils le plus autonome possible. »

Plan sur Estelle Ast à son domicile

« Allan est autiste. En fait, Allan sait faire beaucoup de choses, mais il a beaucoup de mal à enchaîner les tâches »

Plan sur Allan et sa maman, voix off d’Estelle Ast

« c'est-à-dire qu'il faut lui dire constamment ce qu'il doit faire. Voilà, c'est là où la montre intervient. »

Plan sur Carine Mantoulan, directrice du Sessad, dans son bureau

« Les personnes avec autisme ont des difficultés au niveau de la prise d'autonomie, parce qu'elles ont du mal à planifier, à s'organiser. »

Plan sur Allan et sa maman à leur domicile, voix off de Carine Mantoulan

« C'est aussi ce qu'on retrouve dans d'autres déficits. »

Plan sur la plaquette de présentation de la montre connectée, voix off d’Estelle Ast

« J'ai très vite réalisé que ça allait forcément aider toutes les personnes atteintes de troubles cognitifs. »

Plan sur un bureau où travaillent plusieurs salariés, voix off de Grégoire Motot, développeur du logiciel

« Elle a fait une campagne de financement collaboratif sur internet. »

Plan sur Grégoire Motot

« Une fois qu'elle a eu son financement, nous avons réalisé l'application, tout ce qui est technique, et ensemble, on a réussi à créer Watchelp comme c'est actuellement. »

Plan sur l’application en cours de fonctionnement, voix off d’Estelle Ast

« L'application Watchelp a 3 fonctions. La fonction séquentielle permet de programmer toutes ces tâches »

Plan sur Allan qui utilise la montre à son domicile, voix off d’Estelle Ast

« qui se succèdent les unes derrière les autres, que la personne doit effectuer. »

Plan sur Allan qui porte un plateau-repas sur la table de son domicile

« Je mets la table. »

Plan sur Allan qui déjeune, voix off d’Estelle Ast

« On peut également programmer de simples rendez-vous et la fonction mémo qui va le guider dans une situation déstabilisante. »

Plan sur Estelle Ast, à son domicile

« Avant, il fallait que je sois constamment derrière lui,  

Plan sur Allan dans sa chambre, plan sur la montre connectée à son poignet, voix off d’Estelle Ast

« ça finissait par dégénérer. Cette application, ça diminue énormément ce genre de crises.

Plan sur Estelle Ast, à son domicile

« Et, pour moi, c'est super important parce que c'est une des choses les plus difficiles à gérer dans l'autisme. »

Plan sur Allan et sa maman à leur domicile, voix off de Carine Mantoulan

« La montre est un rappel automatique  qui est déconnecté de la personne et au niveau émotionnel, il n'y a pas de montée d'un côté ou de l'autre. »

Plan sur Allan en train de consulter sa montre connectée, voix off d’Estelle Ast

« Il a l’impression, en fait, qu'il fait les choses tout seul. »

Plan sur Estelle Ast

« Et, du coup, il est super fier de lui. »

Plan sur Allan et sa maman sortant de leur domicile, voix off de Carine Mantoulan

« Le but, bien sûr, c'est qu'au final il fasse tout seul de lui-même. Dans quelques années, il n'aura normalement plus du tout besoin de cette montre. »

Plan sur Allan assis dans une voiture, embrassant sa maman, voix off d’Estelle Ast

« - Tu me fais un bisou »

Plan sur Carine Mantoulan, à son bureau

« Quand il y a des parents qui arrivent avec des projets, pour nous, c'est formidable. »

Plan sur Grégoire Motot, à son bureau

« Cette application peut vraiment changer la vie des gens au quotidien.

Plan d’Allan et sa maman sur la terrasse de leur appartement

« Dans le milieu du handicap, il faut constamment se battre et moi c'est mon quotidien depuis des années »

Plan sur Estelle Ast et son fils, voix off d’Estelle Ast

 

« et là, ça me change parce que c'est quelque chose d'agréable. »

Dernier plan sur les logos des partenaires

Fin de la vidéo

 

Publié le 06 février 2017
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